Tchad:La Ministre des Transports appelle à anticiper face aux prévisions saisonnières

Tchad:La Ministre des Transports appelle à anticiper face aux prévisions saisonnières

La Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, Fatima Goukouni Weddeye, a présidé ce mardi 20 mai 2025 la session nationale de communication sur les prévisions de la saison des pluies 2025. Cette initiative a été menée par l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAM), l’organe opérationnel du ministère.

La cérémonie a réuni des responsables de l’administration publique, des experts météorologiques et hydrologiques, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants d’organisations nationales et internationales. La Ministre Goukouni Weddeye a souligné l’importance capitale de cette rencontre dans un contexte où les aléas climatiques deviennent de plus en plus extrêmes et imprévisibles. « Le climat ne nous laisse plus le choix. L’information météo n’est plus un luxe, mais un outil vital de planification et de prévention », a-t-elle déclaré, en appelant à une mobilisation collective pour développer des actions concrètes suite à ces prévisions.

Points clés des prévisions saisonnières 2025 (PRESASS) : Pluviométrie : Normale à excédentaire sur une grande partie du territoire.

Risque d’inondations : Élevé entre juillet et septembre.

Démarrage de saison : Précoce dans la bande sahélienne, mais tardif dans certaines régions (Chari-Baguirmi, Guéra, Salamat, Sila, Ouaddaï).

Fin de saison : Tardive au sud et au centre, mais raccourcie dans les deux Mayo-Kebbi, le Chari-Baguirmi, le Hadjer Lamis et le Ouaddaï.

Séquences sèches : De courte ou longue durée selon les zones.

Recommandations sectorielles :

Aux populations : Vigilance face aux manifestations pluvio-orageuses et inondations.

Aux agriculteurs : Adapter les cultures aux conditions climatiques, éviter les zones inondables, et renforcer la lutte anti-ravageurs.

Aux éleveurs : Prévenir les risques sanitaires et de noyade des animaux, et planifier la transhumance.

Aux autorités : Renforcer les dispositifs de veille, d’alerte communautaire, d’entretien des infrastructures et de sécurité routière.

La Ministre a insisté : « Ce n’est pas la pluie qu’il faut craindre, mais l’impréparation ». Elle a exhorté l’ensemble des acteurs publics, privés, ONG et médias à relayer ces informations, à les intégrer dans leurs planifications et à devenir des vecteurs d’anticipation et de résilience face aux phénomènes climatiques extrêmes.

Peter Kum

Observateur Septentrion

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