Après sa victoire, le PSG sort un maillot avec une étoile disponible dès le lendemain de la finale de Ligue des champions

Après sa victoire, le PSG sort un maillot avec une étoile disponible dès le lendemain de la finale de Ligue des champions

Le PSG a donc décidé de faire comme l’OM et de mettre une étoile sur son maillot pour célébrer sa victoire en Ligue des champions.

C’est une Tour Eiffel jaune avec des ailes juste au-dessus de l’écusson du Paris Saint-Germain mais cela ressemble furieusement à une étoile, et le PSG va commercialiser ce maillot « collector » pour célébrer la victoire du club parisien lors de cette Ligue des champions 2025. Un maillot qui sera disponible dès le dimanche 1er juin dans les boutiques du PSG.

Mais rien ne dit encore que cette étoile figurera toujours sur le maillot de la saison prochaine et que les joueurs parisiens imiteront les Marseillais et joueront avec une étoile sur le maillot pour commémorer cette victoire.

La seule règle? La Coupe du monde

Etoile ou pas, c’était d’ailleurs une interrogation avant ce match. il n’existe aucune règle en la matière sur la scène continentale. L’UEFA ne prévoit aucune obligation pour les écussons des clubs champions d’Europe. L’UEFA impose seulement un badge spécial sur la manche pour les équipes sacrées au moins cinq fois en Ligue des champions (ou titrées trois fois de suite). Ce badge, qui reprend le logo de la compétition, fait apparaître le nombre de victoires.

Pour les sélections nationales, la FIFA autorise à porter une étoile pour chaque titre de champion du monde. C’est ainsi que la France en affiche deux, grâce aux sacres de 1998 et de 2018.

L’Équipe

 

Du doute à la consécration ? L’épopée du PSG en Ligue des champions

Le PSG a affronter samedi dernier l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions.

Retour en images sur la brillante saison du club parisien, déjà champion de Ligue 1 et vainqueur de la Coupe de France. Elle pourrait devenir exceptionnelle avec un sacre européen, rêve ultime du Qatar Sports Investments qui possède le club depuis 2011.

 

C’était il y a quasiment un an. Le 1er juin 2024, Kylian Mbappé partait libre au Real Madrid. Un départ qui aura laissé des traces, négatives et positives.

D’abord, le joueur a engagé des procédures contre le PSG, toujours en cours, pour le versement de salaires et primes impayés à hauteur de 55 millions d’euros.

Surtout, le nouveau projet sans star ni strass, décidé depuis l’arrivée de l’entraîneur Luis Enrique à l’été 2023, peut commencer. « Je pourrais changer quatre ou cinq joueurs du onze, vous ne verriez pas la différence », se félicitera l’entraîneur espagnol plus tard dans la saison. Une phrase qui aurait été impensable avec le meilleur buteur de l’histoire du club.

La rentrée des clashs

Pour le déplacement du 1er octobre à Arsenal, Luis Enrique décide de se passer d’Ousmane Dembélé, sanctionné pour un retard à l’entraînement et l’échange musclé qui a suivi. La défaite 2-0 met le coach catalan sur le grill et menace de faire ressurgir le spectre d’un vestiaire capricieux, époque Neymar, Lionel Messi et Kylian Mbappé. Mais les deux hommes se reparlent et conviennent de coopérer. « J’ai dû prendre une décision difficile, mais que je considère comme la meilleure pour l’équipe, sans le moindre doute, explique l’entraîneur. J’ai été recruté pour créer une équipe et je vais le faire. Et dans cette équipe il y aura Ousmane Dembélé, pour ceux qui en douteraient. »

Le règne national se perpétue

Alors que se profile le premier Classique au stade Vélodrome le 27 octobre, nombreux parmi les observateurs se demandent si Marseille, probant deuxième, ne pourrait pas titiller son grand rival. La réponse est cinglante avec un 3-0 net et sans bavure. Le suspense en Ligue 1 n’existe déjà plus.

Le péril de la phase de ligue de C1

Le 6 novembre, le PSG reçoit l’Atlético Madrid, avec seulement quatre points pris en trois matches frustrants et une rare inefficacité devant le but. Contre Antoine Griezmann et les siens, Paris domine encore de manière stérile et cède sur un but en contre-attaque des Madrilènes à l’ultime seconde (2-1).

Puis Enrique commence à être tancé pour le manque d’adresse, d’aucuns diront de réussite, de son équipe. Son discours, consistant à pester contre un persistant manque de chance, interroge.

Premier déclic inaperçu à Munich

Sur la pelouse de l’Allianz Arena qu’ils fouleront de nouveau pour la finale, les Parisiens essuient, le 26 novembre, une défaite en trompe-l’oeil contre le Bayern (1-0). Pour eux, ne prendre aucun point est d’autant plus malvenu qu’ils pointent en 26e position et sont donc virtuellement éliminés puisque seules les 24 premières de la phase de ligue continuent. Et Ousmane Dembélé ne s’est illustré que par son exclusion…

Mais dans ce revers dans l’antre du Bayern, à 10 contre 11, des motifs d’espoir peuvent être décelés, à l’image des milieux Vitinha et Joao Neves montrant les signes d’une montée en régime. « Il faut insister, insister, insister » martèle Luis Enrique, persuadé d’être sur la bonne voie.

Manchester City, la fièvre du mercredi soir

Enjeu, adversaire, scénario, atmosphère : la soirée du 22 janvier 2025 restera dans les annales.

Punis par deux buts des Citizens en début de seconde période, les Parisiens se rebellent enfin, portés par des ultras au diapason. Repartis à l’abordage, ils signent le début de la « remontada » parisienne à l’échelle de la saison : quatre buts en une demi-heure pour renverser l’équipe de Pep Guardiola (4-2), dans le fracas d’un Parc des Princes ivre de bonheur.

L’équipe a gardé de cette soirée le sentiment que rien ne pouvait lui arriver si elle le décidait. « On a pris confiance depuis ce match, çela a été la clé », selon Vitinha. De quoi se transformer en rouleau-compresseur sur la grande scène européenne.

Luis Enrique raconte les coulisses de cette mue soudaine : « Il fallait sortir du blocage lié à l’inefficacité devant le but. On a dit aux joueurs : ‘Ne vous inquiétez pas, on va prendre confiance’. L’efficacité on l’a obtenue grâce à la générosité des joueurs, ils ont cherché à mieux se placer dans la surface et on est passé de statistiques lamentables aux meilleures d’Europe ».

Les deux triplés d’Ousmane Dembélé

Le tube du début d’année : Ousmane Dembélé serial buteur, qui l’eût imaginé ? Le numéro 10 s’illustrait surtout par ses dribbles incessants et… sa maladresse dans le dernier geste. Mais à Stuttgart, le 29 janvier, l’ancien de Dortmund réussit un triplé clinique, profitant de son replacement en faux numéro 9, expérimenté par Luis Enrique depuis décembre.

Trois jours plus tard, rebelote en Ligue 1, à Brest, futur adversaire de barrages en C1: trois buts qui illustrent l’intelligence de placement et la finesse technique de Dembélé, gonflé de confiance. Le Parisien ne s’arrêtera pas, émargeant à 33 buts et 13 passes décisives toutes compétitions confondues avant le rendez-vous de samedi contre l’Inter.

Choc de titans contre les Reds

Promis au sacre en Premier League, premier de la phase de ligue de C1, le Liverpool FC est considéré comme la meilleure équipe d’Europe. À l’aller, le 5 mars à Paris, les Reds sont secoués comme rarement, mais ils réussissent le hold up (1-0) en fin de match. Nullement abattus, les Parisiens marquent tôt lors du match retour à Anfield et tiennent jusqu’à une séance de tirs aux buts d’anthologie, avec le gardien Gianluigi Donnarumma en héros. Paris fait désormais partie des favoris à la victoire finale.

Le Grand Chelem du PSG contre l’Angleterre

Après avoir dégoûté Manchester City, terrassé Liverpool et contenu Aston Villa en quarts, Paris s’offre un quatrième scalp anglais avec Arsenal en demi-finales, en récitant son foot à l’aller (1-0) et en maîtrisant ses émotions au retour (2-1), preuves supplémentaires de sa force collective.

Avec AFP

 

 

Observateur Septentrion

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