Kolofata: 16 millions FCFA collectés pour la paix et l’éducation

Kolofata: 16 millions FCFA collectés pour la paix et l’éducation


Le Comité de développement de l’arrondissement de Kolofata (Codakol) a collecté cette somme pour soutenir l’action gouvernementale, pour un retour définitif de la sécurité et le renforcement de l’éducation.

16.000.000FCFA, c’est le montant total de la somme collectée le 27 avril 2025 par l’élite de l’arrondissement de Kolofata, dans le département du Mayo-Sava. Une initiative du comité de développement de Kolofata (CODAKOL). Pour le Pr Gambo Betchewe, président du Codakol, « beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire », insistant sur la nécessité de restaurer la paix et de lutter contre la sous-scolarisation après les années Boko Haram. Le sous-préfet Saïdou Bouba a salué cette « mobilisation croissante » et ce « défi exceptionnel» soulignant que Kolofata, autrefois paralysée, affiche désormais un dynamisme exemplaire.
Honorable Maloum Brah, sénateur et fils du terroir, rappelle que « chaque citoyen doit jouer sa partition » dans cette dynamique, en appui aux efforts de l’État et dans l’esprit de la décentralisation.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC au pouvoir) à Kolofata, dans l’ouest du Mayo-Sava, dans la région de l’Extrême-Nord, ont promis un soutien sans faille au président Paul Biya, l’exhortant à se présenter à l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Leur soutien s’accompagne d’une mise en garde. Ils réclament la nomination d’un natif de la région comme ministre du gouvernement après les élections.
Emmenés par le président de la section du Mayo-Sava Ouest, Madiba Ali, les membres du RDPC ont célébré, le 24 mars 2024, leur 39ème anniversaire à Kolofata, avec une cérémonie organisée sur l’esplanade de la Grande Mosquée de Kolofata.
Au cours de l’événement, les militants du RDPC ont exprimé leur gratitude au président Paul Biya pour les progrès réalisés au sein du département malgré les défis posés par l’insurrection de Boko Haram dans l’Extrême-Nord.
Les militants ont reconnu les réalisations du régime actuel mais ont souligné la nécessité d’une représentation continue aux plus hauts niveaux du gouvernement. Ils ont déclaré que le président Paul Biya devrait être réélu afin qu’une fille ou un fils du pays soit nommé ministre pour remplacer Amadou Ali, décédé en 2022.
L.N

 

Observateur Septentrion

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